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Basic Instinct 2
--> ça lasse, ça lasse

       Un critique écrivait à propos de Basic Instinct 2 : « Qui est le tueur ? On en sait rien. Et on s’en fout ». Un peu excessif ? Et bien non!! Rien ne pouvait mieux résumer ce film. Après 1h40 interminable de blabla psychologique et d'exhib de seins de Sharon (dont on concluera que son sein droit penche vers la droite) on ne sait finalement pas qui a tué qui et c'est vrai on s’en fout...

Dans ce 2nd épisode c’est plutôt la vulgarité que l’érotisme qui domine avec une séquence d’ouverture où un footballeur use de son doigté pour faire chavirer notre Sharon à 140 Km/h ou bien encore des dialogues subtils du genre « tu sais à quoi je pense quand je me masturbe ? ». 

 A part ça l’histoire est tellement compliquée et mauvaise, le nombre de personnages incalculable qu’on à du mal à s’y retrouver. Ne reste à défaut de suivre l’histoire qu’à observer ce qui se passe à l'écran. Et là on est bluffé. Le cabinet du psychologue est somptueux avec une salle d’attente totalement new design de 60 m2 pour seulement 4 sièges et une porte opaque qui s'ouvre latéralement sous pression de la main. Encore mieux l’appartement de Sharon avec un ascenseur qui donne directement dans son salon, hype ultime avec le coin bar métallisé et le jacuzzi violet.

 Aussi amusant à voir est la gallerie de second rôles tous aussi dignes des uns que des autres. Avec en tête notre franco-psychologue Charlotte Rampling dans un rôle mémorable de bouche béée.  A n’apprecier donc que si on veut (re)voir la (chirurgie) plastique de Sharon ou si on veut refaire son appartement.

Ecrit par backmeup, le Lundi 3 Avril 2006, 17:35 dans la rubrique Ciné.

Commentaires :

Clarence Dutilleul
05-04-06 à 15:49

La débandade

La musculature bucco-dentaire de Sharon, le doigté splendide du footeux de la séquence d'introduction ainsi que les intérieurs monochromes du 30 St Mary Axe sont sans doute les éléments narratifs les plus "occupants" du film ( mais pour les mater, on aurait pu se contenter du trailer ). A défaut de comprendre le scénario, dont la character list ressemble au bottin du 75 ( tant il est incompréhensible, épais et palpitant ), on se rabat ( et s'ébat ) sur le mobilier - style Aéroport International - mais, paradoxe, ça sauve pas les meubles. En même temps, pouvait-on attendre raisonnablement mieux d'un thriller-sexuel-anti-C.P.E. ?

Réponse : oui ( tous les soirs, après 22 heures, sur RTL9 ).