Saint Drome
Quand on évoque Stockholm on pense tout de suite à une capitale perdue d’un pays Nordique qu’on confond d’abord avec Helsinki puis Oslo avant que quelqu’un vous fasse remarquer vos lacunes en géographie (héritées depuis le collège) en vous annonçant qu’il s’agit « évidemment » de la capitale de la Suède, connue et reconnue pour ses JO de 1912, son guitariste Yngwie Malmsteen mais avant tout et surtout pour des considérations psychologiques.
Si Stockholm entre au panthéon des cours de psycho à la fin des années 70 c’est grâce au psychiatre américain F. Ochberg et son interprétation du syndrome de Stockholm. Ce syndrome décrit la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à adopter le point de vue de ceux-ci voir à se rallier à leur cause plutôt qu’à celle des policiers.
Mais pourquoi Stockholm ??
Le 23 août 1973, un évadé de prison, Jan Erik Olsson tente de commettre un hold-up dans une banque à Stockholm . L'intervention des forces de l'ordre l'oblige à se retrancher dans la banque où il prend en otage quatre employés (voir photo). Six jours de négociation aboutissent finalement à la libération des otages. Curieusement, ceux-ci s'interposeront entre leurs ravisseurs et les forces de l'ordre et par la suite refuseront de témoigner à charge, contribueront à leur défense et iront leur rendre visite en prison. L'une des victimes finira même par épouser Jan Erik Olsson.
Les exemples illustrant ce syndrome sont nombreux. De la journaliste américaine Yvonne Ridley capturée en Afghanistan retenue 11 jours et qui après sa libération se convertie à l’Islam, à Patty Hearstfille d’un riche milliardaire enlevée en février 1974 par l’Armée de libération symbionaise qui se rallia à la cause de ses bourreaux, participa à des attaques à main armée (sous le nom de guerre de « Tania ») et fut condamnée à sept années de prison.
Comment ça fonctionne ??
Apparemment l'agresseur doit être capable d'une conceptualisation idéologique suffisante pour pouvoir justifier son acte aux yeux de ses victimes. D’autre part il ne doit exister aucun antagonisme ethnique, aucun racisme, ni aucun sentiment de haine des agresseurs à l'égard des otages.
Souvent ironisé par le terme syndrome d’Helsinki, le syndrome de Stockholm a souvent trouvé écho au cinéma. On se rappellera de Sophie Marceau dans le James Bond « Le monde ne suffit pas ». Mis à part ces considérations psychologiques, le Muséum National des Beaux Arts reste quand même le symbole de Stockholm.
Si Stockholm entre au panthéon des cours de psycho à la fin des années 70 c’est grâce au psychiatre américain F. Ochberg et son interprétation du syndrome de Stockholm. Ce syndrome décrit la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à adopter le point de vue de ceux-ci voir à se rallier à leur cause plutôt qu’à celle des policiers.
Mais pourquoi Stockholm ??
Le 23 août 1973, un évadé de prison, Jan Erik Olsson tente de commettre un hold-up dans une banque à Stockholm . L'intervention des forces de l'ordre l'oblige à se retrancher dans la banque où il prend en otage quatre employés (voir photo). Six jours de négociation aboutissent finalement à la libération des otages. Curieusement, ceux-ci s'interposeront entre leurs ravisseurs et les forces de l'ordre et par la suite refuseront de témoigner à charge, contribueront à leur défense et iront leur rendre visite en prison. L'une des victimes finira même par épouser Jan Erik Olsson.
Les exemples illustrant ce syndrome sont nombreux. De la journaliste américaine Yvonne Ridley capturée en Afghanistan retenue 11 jours et qui après sa libération se convertie à l’Islam, à Patty Hearstfille d’un riche milliardaire enlevée en février 1974 par l’Armée de libération symbionaise qui se rallia à la cause de ses bourreaux, participa à des attaques à main armée (sous le nom de guerre de « Tania ») et fut condamnée à sept années de prison.
Comment ça fonctionne ??
Apparemment l'agresseur doit être capable d'une conceptualisation idéologique suffisante pour pouvoir justifier son acte aux yeux de ses victimes. D’autre part il ne doit exister aucun antagonisme ethnique, aucun racisme, ni aucun sentiment de haine des agresseurs à l'égard des otages.
Souvent ironisé par le terme syndrome d’Helsinki, le syndrome de Stockholm a souvent trouvé écho au cinéma. On se rappellera de Sophie Marceau dans le James Bond « Le monde ne suffit pas ». Mis à part ces considérations psychologiques, le Muséum National des Beaux Arts reste quand même le symbole de Stockholm.