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Remake made made
--> J'ai piscine...

                  Un adolescent boutonneux vous harcèle pour aller voir le dernier film de son idole Tom Welling, lauréat d'un « Teen choice award » en 2001 pour son rôle dans la série Smallville ?  Qui plus est pour un remake d’un film d’horreur des années 80  avec la brume comme toile de fond alors que vous vous étiez évanoui lors de la nouvelle version  de Massacre à la Tronçonneuse en 2005 ? Vous cédez en échange d’un silence pour une affaire louche de la semaine passée. Une heure avant la séance vous tombez sur quelques critiques bien tranchées qui vont vous faire regretter vôtre accès de bonté...

« Réalisé par le manchot déjà responsable de "Stigmata", le "Fog" 2006 est aussi flippant qu'un brumisateur et joué par des acteurs expressifs comme des Playmobil. »

« Si vous êtes suffisamment riche pour vous offrir le luxe de dormir au cinéma et que vous souffrez de problèmes d'insomnie, cette chose vaguement cinématographique et complètement grotesque est pour vous.  » 

« Au lieu de repeindre son plafond, Rupert Wainwright s'attaque à un remake dudit classique. Le ratage est similaire à son plafond : dès qu'on gratte, ça s'effondre. »

« La mise en scène et les comédiens sont impersonnels, et les brumes d'un ennui absolu deviennent, elles, rapidement palpables. »

« Fog qui peut »

Malheur à vous,  votre copine a juste loué le dvd du remake de Amityville la maison du diable et vous attend à la maison.

« Le sentiment d'un film uniquement conçu pour récolter un max de blé le premier week-end de sortie et être rapidement oublié dès le second. C'est bien la seule chose qui fout la trouille dans ce nanar. »

" Pourquoi diable les personnages ne fuient-ils pas à toutes jambes, dès la première manifestation démoniaque, pour se réfugier dans le premier hôtel du coin ?

« Ici, l'assurance m'as-tu-vu des enchaînements compense les effets numériques pompiers et la psychologie de carnaval. »

« Esthétique crade-chic, surenchère d'effets faciles, acteurs moisis. L'horreur. »

« Hyperprévisibles, les effets lassent rapidement et la métamorphose du père de famille, avec lentilles injectées de sang à la clé, indiffère totalement. Un remake pour rien. »

 Avant de vous pendre vous maudissez cette mode éphèmère des remakes de films cultes en vous demandant si le cinéma, reflet de notre société, manque d'idées à ce point là.

The Fog : Frédéric Mignard,  Mathieu Carratier,  Arnold,  Alex Masson

Amityville : Alex Masson, Pierre Murat, Vincent Malausa, Olivier Bonnard, O.P.

Ecrit par backmeup, le Mardi 18 Avril 2006, 13:55 dans la rubrique Spéciales.