Ça y est TF1 récidive. Un an après nous avoir infligé Régine au réveil et Vincent MacDoom tirant une brouette en talons aiguille, la chaîne a sélectionné une pléiade de célébrités dont on mettrait tout le monde au défi de citer leur nom s’il n’était pas inscrit sur leur T-shirt. Adieu vaches et cochons nous voilà transportés au Brésil, contrée bien lointaine de Saint Tropez et autres lieux de la hype.
L’horloge situé au bas de l’écran ne nous trompe pas, il y a bien 7 heures de décalage avec le Brésil. Les conditions techniques sont limites elles, avec des problèmes de son, des plans « cheaps » et des mouvements de caméra dignes de Plus belle la vie. Mais bon, le concept est ailleurs, voir 12 célébrités faire des épreuves aussi classes les unes que les autres (vas y que je bouffe plus d’insectes que toi) et gagner le maximum d’étoiles pour survivre. On aurait préféré qu’ils gagnent des neurones ça nous aurait amélioré la quotidienne.
On les comprend
Concernant le casting que du lourd. Marielle Goitschel ayant failli dépasser le poids limite autorisé lors de l’embarquement, c’est Benjamin (des Queers) qui est dépêché sur place pour faire contre poids. Passer du marais au marécage ça n’a pas du être de la tarte. Et pourtant, qu’est ce que notre Benji national assure !
Suspendu sur un fil à
Mais ne prenons pas le danger à la légère avec une petite pensée pour Richard Virenque, star de la pédale, qui le premier jour s’est fait défoncer le coccyx par son moniteur de parachute. Ca commence fort pour un bizutage tropical.
Le suspens est quand à lui à son comble avec notre amie Loana. La bimbo aurait pu être vite rapatriée après une chute terrible sur les rochers (on s’en doute amortie). La finalité de l’emission est alors de savoir si lors d'une prochaine épreuve Loana va se faire prendre par un pygmé dans une piscine infestée de piranhas. On restera bien sur scotché pour ne rien manquer.
Benji fait du shopping Loana se repose pour les épreuves à venir
« Fortunément », le casting prend de l’allure avec le comte Charles Philippe d’Orléan et Omar Harfouch. Si l’accent du comte puceau (du genre j’ai oublié un scorpion dans la bouche) est insupportable, l’affichage d’une surcharge pondérale nourrie par des années d’immobilisme à table ne l’empêche pas de s’exhiber aux épreuves. Encore moins pour le frêle lunettier milliardaire Omar. Pour le même prix ils auraient d’ailleurs pu prendre un baron Fred pour nous faire un duo comique qui aurait fait passer la pilule d’une exhibition friquée de deux membres de la jet set.
Omar et Fred
Trêve d’analyse politique, qu’est ce qu’on s’ennuie dans cette émission. La quotidienne dure 1h30, les « célébrités » n’ont ni peur du vide, ni des serpents, ni des araignées et encore moins de leur égo.
Quand à nous on à pas peur des couleuvres et encore moins de zapper.