Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

La Malédiction 666, Da Vinci Code, Silent Hill
--> 3 en 1

        La Malédiction 666 part déjà avec un handicap puisqu’il s’agit du remake du film de 1976 et vu ce que donnent les remakes en ce moment on peut craindre le pire pour cette réincarnation de l’antéchrist par un enfant de 6 ans...

Craindre était le bon mot car le film reste crucifié sur l’hôtel de l'ennui. La Malédiction 666 n’est en fait qu’un pâle mélange du remake de l’Exorciste (pour l’alibi biblique et satanique), de Destination Finale (pour les meurtres du genre un marteau tombe sur une tuile qui fait basculer une poulie qui entraîne une grille qui coupe la tête du mec), de The Ring (pour le photographe qui voit sur ses photos un signe que la personne est en danger) et de New York Unité Spéciale pour les moments mous d'instigation policière. Plus rien avoir alors avec le film de 76. Le réalisateur réussi certes à faire peur mais en faisant sursauter le spectateur par des montées assourdissantes de musique ou des flashs démoniaques accompagnés de hurlements stridents, ce qui n’est preuve d’aucun mérite.

        Le sentiment qui nous envahit pendant le film est une impression de déjà vu et d'ennui. Pas étonnant quand on a déjà lu le livre. Dans ce cas le seul intérêt de cette adaptation est de voir ce que les producteurs ont fait coté décors,  musique ou  jeu des acteurs puique l'on connaît déjà toute l'intrigue.
Quitte à voir le film autant le voir en VO pour apprécier le respect du réalisateur de laisser les acteurs parler français quand ils sont effectivement français et parlent entre eux. Mention spéciale à Paul Bettany en souffre douleur et à Ian McKellen pour avoir appris tant de texte. Le film est un peu longuet puisqu’on sait  ce qui se passe mais pour les gens n’ayant pas lu le livre c’est l’occasion de bachoter rapidement, histoire de pouvoir enfin donner son avis en société sur le phénomène qu’est le Da Vinci Code.

       Adaptation d’un jeu vidéo. Une ville paumée recouverte de cendres. Une mère à la recherche de sa fille. Zombies et monstres en tout genre. Estéthique chiadée d’un réalisateur français. Paroxysme du gore à la fin du film. Sympathike.

Ecrit par backmeup, le Lundi 12 Juin 2006, 10:52 dans la rubrique Ciné.