Férus d’humour mysogino-homophobo-raciste, ce film est fait pour vous. Et puis bon, une comédie française réussie ça n’était pas arrivé depuis tellement longtemps qu’on ne va pas s’en priver. La réussite ? Une esthétique années-soixantisée et un espion occidentalement arriéré, admirateur de René Coty…
Bon soyons clairs, si vous voulez vous fendre la poire allez regarder Florence Foresti en Brigitte chez Ruquier et si vous voulez vous taper un fou rire regardez la spéciale mariage sur Vidéo Gag. En revanche si 1h40 de blagues de mauvais goût où tout le monde s’en prend dans la gueule vous attirent, courez-y.
Le fond de commerce du film est évidement l’immersion de OSS 117 dans le monde arabe. Le choc des cultures est alors énorme et les ¾ des blagues du films sont du genre raciste, mais la persistance du personnage principal dans le ridicule nous fait prendre tout au 2nd degré. On ne peut cependant regretter que la moitié des blagues ait déjà été vue dans la bande annonce.
Le lieu et l’époque sont donc la grande réussite du film ainsi que le personnage irrésistible incarné par Jean Dujardin, avouons le très proche d’un Austin Powers Français qui accumule bourdes et remarques de mauvais goût. L’humour est typé, comme ce nazi qui 10 ans après la guerre demande « une seconde chance ».
Si le film fait sourire de nombreuses fois, il faut y aller à deux car c’est après qu’on se marre vraiment en se remémorant les blagues du film. Oui c’est vrai on apprécie plus le film après que pendant. Et on attend la suite évidement. Chez les chinetocs ? Ça promet.